Foire Aux Questions
FAQ sur ≪Écrire en français≫
1) Quelle est l’originalité de ce manuel ?
2) À quel type de public s’adresse « Écrire en français » ?
3) Comment se composent les leçons ?
4) Comment organiser la classe à cet effet ?
5) Peut-on travailler dans une salle ordinaire ?
6) Doit-on tout traiter en classe ?
7) Un mot pour conclure ?
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1) Quelle est l’originalité de ce manuel ?
D’abord, il a pour objectif d’apporter aux étudiants des compétences réelles. Il s’agira par exemple de rédiger des correspondances ou de petits articles informatifs. Les étudiants les plus faibles sortiront de ce parcours avec au moins une expérience de l’écrit, et les meilleurs avec des atouts nouveaux qui pourront leur être utiles à un moment de leur vie universitaire.
Ensuite, il est basé sur un fonctionnement que nous avons déjà développé pour la conversation : offrir aux étudiants le modèle de ce qu’on veut obtenir, et leur proposer d’adapter ce modèle à une situation personnelle ou à un nouveau contenu. Ce système est efficace car il permet d’aller au but rapidement. « Écrire en français » permet aussi de faire travailler différents types d’étudiants dans la même classe. Les étudiants les moins avancés pourront se contenter de reproduire et d’adapter les « modèles » proposés. Les étudiants de plus haut niveau pourront s’éloigner des modèles pour introduire du nouveau vocabulaire, rédiger des phrases plus longues, étoffer leurs réalisations.
2) À quel type de public s’adresse « Écrire en français » ?
J’utilise « Écrire en français » dans des classes de maîtrise ainsi que dans différentes classes de spécialistes de deuxième année. Dans les deux cas, je suis très satisfait de la réaction des étudiants. Les enseignants qui ont testé la première version du livre dans le même type de classes me renvoient le même écho. En revanche, « Écrire en français » paraît moins adapté à des classes de première année ou de non-spécialistes.
3) Comment se composent les leçons ?
Les leçons d’ « Écrire en français » ont toutes une structure un peu différente, mais la leçon de base comprend une partie documents, une partie vocabulaire, un modèle (qui constitue le segment le plus important de la leçon), éventuellement un exercice et un sujet de rédaction.
Les documents ont pour objectif de mettre les étudiants dans l’ambiance de la leçon. Ces documents sont bilingues : il n’est donc pas nécessaire de les étudier en classe dans le détail. L’enseignant peut même laisser les étudiants les découvrir seuls, et passer à la suite du cours.
Le vocabulaire donné dans les leçons permet de comprendre de façon détaillée le contenu des modèles et des exercices. Il permet de gagner du temps et de d’éviter les contresens. En effet, l’objectif premier de ce livre n’est pas d’améliorer la capacité de lecture mais celle de rédiger des documents selon des modèles précis. Le vocabulaire permet de passer rapidement à cette étape. Pour mener à bien la leçon, il suffit de le lire et de s’y reporter. Cependant, il n’est pas exclu de demander aux étudiants de le retenir, ni de leur faire passer des tests de vocabulaire.
Le modèle est la partie centrale de la leçon. À travers un exemple, il donne une image de la compétence qu’on cherche à acquérir (par exemple écrire un mail, résumer un récit…).
L’exercice sert à pratiquer le modèle, tout en en donnant une version un peu différente. Il n’apparaît pas dans toutes les leçons.
Enfin, au bout de chaque leçon sont proposés un ou plusieurs thèmes de “rédaction”. Attention, il ne s’agit pas, dans la plupart des cas, d’une rédaction scolaire, mais d’un texte à rédiger sur un modèle précis : lettre, courriel, récit, dissertation, article, curriculum, etc.
Ce travail de “rédaction” constitue le sens et l’aboutissement de l’apprentissage proposé par le livre. Il consiste à exploiter le ou les modèles proposés pour écrire quelque chose de personnel, de nouveau et d’original, mais qui soit conforme aux exigences du genre. En effet, un mail en français n’a pas la même structure qu’un mail en japonais, une rédaction à la française est totalement différente d’une rédaction à la japonaise, etc. C’est la grande ambition de ce livre que de permettre aux étudiants, même les moins avancés, d’acquérir ces compétences.
Il est important de faire rédiger aux étudiants de nombreuses rédactions (entendez : courriers, récits, résumés, essais, etc.).
4) Comment organiser la classe à cet effet ?
Tout dépend du nombre de séances. En effet, on peut disposer d’un cursus court de 13 à 15 séances (une fois par semaine pendant un semestre) ou d’un cursus long de 26 à 30 séances (deux fois par semaine pendant un semestre, ou encore une fois par semaine pendant deux semestres).
Dans le premier cas (13 à 15 séances), il est conseillé de suivre les leçons dans l’ordre, à raison d’une leçon par semaine environ (il y a 11 leçons, ce qui laisse la latitude nécessaire pour les retards, les leçons un peu plus difficiles et les tests éventuels). Par ailleurs, il est conseillé de ne pas traiter dans le détail les pages « documents » ni les pages « petits trucs ». De même, il est préférable de demander aux étudiants de faire leur rédaction finale pendant la semaine.
Le déroulement d’une séance peut être le suivant :
- pendant la première demi-heure, récupération des travaux faits pendant la semaine, lecture de la page « documents », étude du vocabulaire de la nouvelle leçon ;
- pendant la deuxième demi-heure, étude du modèle, exercice, et éventuellement second bloc de vocabulaire et second modèle ;
- pendant la dernière demi-heure, étude du sujet de rédaction et début du travail sur la rédaction. Celle-ci sera finie dans la semaine et rendue en début d’heure suivante.
Toujours dans le cas d’un cursus court (13 à 15 séances), il est également possible de choisir un rythme plus lent de 2 séances par leçon. Dans ce cas, on peut par exemple laisser de côté les leçons suivantes : 1.3. (Deux courriels importants), 2.2. (Style direct ou indirect), 4.1. (Écrire son CV), 4.2. (Écrire une lettre de candidature). Ce qui laisse alors 7 leçons à faire en 14 ou 15 séances.
Maintenant, dans le cas d’un cursus long (26 à 30 séances) :
- Le vocabulaire peut être traité en profondeur (avec exercices ou tests).
- Si on travaille en salle informatique, les « petits trucs », avec leurs exercices, peuvent être traités en classe.
- Modèles, exercices et rédactions peuvent être traités en classe. La rédaction peut-être rendue à la fin d’une heure de cours et non faire l’objet d’un devoir à la maison.
- les pages « Documents » ainsi que les pages « Structure » ou « Informations complémentaires » qui apparaissent dans certaines leçons peuvent peuvent être traitées en classe.
- Enfin, le livre du professeur contient cinq leçons supplémentaires et trois pages de « petits trucs » supplémentaires, qui peuvent être photocopiées.
Toujours si on dispose de 26 à 30 séances, il est conseillé de suivre les leçons dans l’ordre à raison d’une leçon tous les deux cours environ (il y a 11 leçons dans le livre de l’élève + 5 leçons photocopiables, ce qui laisse largement de quoi couvrir 30 séances).
Voici un déroulement possible pour deux séances :
- Première séance :
pendant la première demi-heure, petits trucs de classe (lecture et exercices) ; pendant la deuxième demi-heure, documents, vocabulaire et modèle 1 ; et pendant la dernière demi-heure, vocabulaire et modèle 2.
- Deuxième séance :
pendant la première demi-heure, exercice ou suite du vocabulaire et des modèles ; et pendant le reste du cours, rédaction (qui sera rendue à la fin de l’heure).
5) Peut-on travailler dans une salle ordinaire ?
Oui, il est parfaitement possible de travailler dans une salle ordinaire, et de faire rédiger les productions en classe avec papier et crayon. Cependant, il est recommandé de demander aux étudiant de taper et d’imprimer leur travaux à la maison. En effet, de nos jours, tout travail de rédaction est rendu sous forme typographiée, et la présentation compte pour partie dans son évaluation. Afin de taper et de présenter correctement, les éudiants peuvent s’aider des pages « petits trucs », qu’ils peuvent lire seuls.
À noter que les avantages à travailler dans une salle d’ordinateurs ou une salle CALL sont multiples. D’abord, comme on l’a dit, la possibilité de pratiquer directement sur place les questions de clavier ou de présentation. Ensuite, l’accès immédiat à des outils en ligne tels que Google France, Wikipédia, Crisco (dictionnaire de synonymes) ou Bonpatron (correcteur d’orthographe en ligne). Enfin, la possibilité d’imprimer directement sur place, et ainsi, pour l’enseignant, de récupérer les travaux rédigés en fin d’heure.
6) Doit-on tout traiter en classe ?
Non. D’abord, l’enseignant peut choisir de traiter les pages de documents en classe, ou laisser les étudiants les découvrir seuls. Il en va de même pour les « petits trucs à retenir » dont les contenus, en japonais, ne nécessistent pas vraiment l’intervention de l’enseignant.
Mais surtout, l’enseignement doit considérer les leçons du livre de l’élève (ainsi que les leçons supplémentaires fournies dans le livre du professeur) comme un catalogue de possibilités à utiliser ou non en classe. Autrement dit, il est possible de sauter des leçons en fonction du rythme de la classe.
7) Un mot pour conclure ?
Je dirais que l’avantage principal d’ « Écrire en français » est sa versatilité. Les leçons étant indépendantes les unes des autres on peut vraiment choisir de ne pas en traiter certaines. Inversement, le matériel supplémentaire fourni dans le livre du professeur permet de faire plus de leçons si besoin est. Ensuite, comme l’ont remarqué les enseignants qui l’ont testé en classe, le système du « modèle » permet à chaque étudiant de fournir un travail à sa mesure : en reproduisant le modèle presque a l’identique, pour les plus faibles, et en produisant un travail original et étoffé pour les meilleurs. Pour ceux qui n’auront jamais d’autre occasion d’écrire en français, c’est un exercice ; mais pour ceux qui auront des amis français, qui partiront en voyage ou en séjour d’échange, qui voudront passer des examens tels que le DELF, ou qui poursuivront leurs études, les acquis d’ « Écrire en français » seront utiles. Ainsi, chez les meilleurs étudiants, on constate au cours du semestre des progrès notables, que ce soit dans la présentation comme dans la rédaction. Je pense qu’ « Écrire en français » est l’outil qu’il leur faut pour acquérir ces compétences. Enfin, j’ajouterai que l’enseignant ne doit pas non plus se fixer des objectifs trop élevés. Si certaines productions restent médiocres, cela ne signifie certainement pas qu’on perde son temps : le simple fait d’écrire constitue pour l’étudiant un exercice appréciable.
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